Actualité
Toutes les actualitésNos grands fleuves en bref – octobre 2016
Retrouvez l’actualité des grands fleuves du monde, notamment la forêt de mangrove des Sundarbans dans le delta du Gange au Bangladesh, et le delta du Mékong au Vietnam.
Delta du Gange au Bangladesh
Un nouveau rapport de l’Unesco publié le 18 octobre fait état des risques liés à la construction d’une nouvelle centrale à charbon en amont de la forêt de Mangrove des Sundarbans. Avec les pollutions et pluies acides associées, ce projet aurait notamment des conséquences sur la qualité de l’eau ainsi que sur l’habitat des tigres du Bengale (environ 450 vivent dans les Sundarbans).
La forêt des Sundarbans se trouve à cheval sur le delta du Gange, du Brahmapoutre et du Meghna. Elle est l’une des dernières forêts de mangrove qui subsiste à l’échelle de la planète. Pour les observateurs de l’Unesco, ce site déjà largement menacé par la montée du niveau des mers ne pourra supporter une diminution de l’approvisionnement en eau des mangroves.
A l’occasion de sa troisième session sur les deltas, IAGF a rappelé la nécessité d’agir pour la restauration les mangroves, engagement pris l’année dernière lors de la COP21.
Nous avons oublié les fleuves !
Article d’Erik Orsenna dans le Figaro du 14 décembre 2015.
Lire l’article
Delta du Mékong au Vietnam
Un centre de données environnementales sur le delta du Mékong verra bientôt le jour au Vietnam. Il permettra de recueillir, d’intégrer, d’analyser et de conserver des données sur les ressources naturelles et l’environnement de la région. Les données traitées serviront à la modernisation de l’agriculture, à l’amélioration de la qualité des ressources en eau et du réseau d’infrastructures, ainsi qu’au développement de moyens de subsistance.
La construction du centre nécessitera un investissement de près de 14,5 millions de dollars, dont 13,8 millions financés par l’aide publique au développement (APD) de la Banque Mondiale.
Dans le monde
En 2050, 1,5 milliards de personnes supplémentaires seront confrontées au stress hydrique. Ce sont les conclusions du dernier rapport du MIT.
Ces prévisions, calculées selon différentes variables (croissance démographique et économique à venir, effets du changement climatique), tiennent compte des engagements des Etats pris à Paris en 2015 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les auteurs considèrent que la réponse à ce défi passera par l’amélioration tant des capacités de stockage de l’eau que de l’efficacité des systèmes d’approvisionnement.