En prenant l’exemple du Fleuve Jaune – berceau de la civilisation chinoise et deuxième plus long fleuve du pays – et en consacrant ses travaux à la biodiversité, IAGF a mis l’accent sur deux aspects essentiels qu’elle promeut :

• LE LIEN ENTRE CLIMAT ET BIODIVERSITÉ :

Il y a une unité du vivant et l’eau en est au centre. L’eau interroge l’interaction entre l’Homme et les milieux et révèle l’imbrication entre la gestion d’une ressource naturelle, douce et salée, le maintien de la diversité et la santé. Cette complexité rend nécessaire de ne pas cloisonner les enjeux mais, au contraire, de trouver des synergies ou a minima des compatibilités entre atténuation climatique, conservation de la biodiversité, sécurité alimentaire et développement.

• LA COOPÉRATION POUR LA RECHERCHE DE SOLUTIONS :

Échanger les savoirs et les pratiques est essentiel. Une coopération importante existe déjà, avec notamment les accords bilatéraux entre la France et la Chine ou la Plateforme Sino-Européenne sur l’Eau (China Europe Water Platform), mise en place en 2012. La conférence d’IAGF a d’ailleurs été inscrite à l’agenda de l’Année franco-chinoise de l’environnement.

IAGF nourrit cette coopération grâce au dialogue très ouvert engagé avec la Commission de Conservation du Fleuve Jaune et à la confrontation d’expertises pluridisciplinaires et internationales. Elle souhaite contribuer aux grands rendez-vous 2020 consacrés à la biodiversité (Sommet Mondial de la Nature de l’IUCN et COP15), en faisant entendre la voix des fleuves.

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